Comment créer une adresse email avec votre propre nom de domaine (chez Infomaniak)

Photo par Brett Jordan sur Unsplash.

Photo par Brett Jordan sur Unsplash.

Vous souhaitez avoir votre adresse prenom@nom.ext ? C’est possible, (très) simple à mettre en œuvre et peu coûteux 🙂

Les avantages d’un tel choix sont nombreux : meilleur contrôle sur ses données, pas de publicités, possibilité de changer de prestataire sans perdre son adresse email, etc.

Si cela vous intéresse, alors je vous recommande la lecture de cet article très complet expliquant l’intérêt de cette démarche et la marche à suivre. Seulement, la partie pratique du tutoriel se focalise sur le vendeur de nom de domaines français Gandi, alors je vais vous expliquer ici comment procéder avec l’hébergeur suisse Infomaniak (article non-sponsorisé) !

L’offre d’Infomaniak

Pourquoi Infomaniak ? En plus d’être suisse (romand) et de jouir d’une excellente réputation (méritée !), les prestations incluses avec leurs noms de domaine sont loin d’être ridicules. Nous pouvons notamment citer :

  • Une adresse email incluse (c’est le but recherché) avec espace de stockage et alias illimités, agenda et carnet d’adresses, sans oublier la présence d’un répondeur automatique, de redirections, d’un filtre antispam, etc.
  • Une page Web personnelle gratuite avec un assistant de création intuitif (10 Mo max.)

En bonus, les .ch sont proposés à un des meilleurs prix du marché (8.87 CHF/an actuellement) !

Pour les étudiants : vous pouvez obtenir gratuitement un hébergement Mail + Web (25 adresses email, 20 sites Internet, 100 Go d’espace SSD) durant vos études (le nom de domaine restant à votre charge) !

Continuer la lecture

Share Button

La Suisse vue du ciel en 1946

En 1946, les Américains ont photographié l’ensemble du territoire helvétique depuis les airs avec une résolution au sol d’un mètre, en accord avec le gouvernement suisse de l’époque.

C’était l’opération « Casey Jones » : 66 bombardiers B-17 ont pris 4200 photos de la Suisse sur une période de quatre mois, du 19 mai au 24 septembre 1946.

Des décennies plus tard, l’Office fédéral de topographie (swisstopo) a restauré et numérisé ces clichés que vous pouvez consulter gratuitement sur map.geo.admin.ch, mention « SWISSIMAGE HIST 1946 ».

Capture d'écran de Lucerne en 1946

Lucerne en 1946
© swisstopo

Vous pourrez y comparer les prises de vue d’époque avec celles actuelles en activant et désactivant la carte « SWISSIMAGE HIST 1946 » dans le menu de gauche, rubrique « Cartes affichées » (assurez-vous que le fond de plan soit bien commuté sur « Photo aérienne »). Il est fortement recommandé d’utiliser un ordinateur (ou du moins un appareil avec un assez grand écran).

Bonne exploration 🙂

Share Button

Réduire les émissions de gaz carbonique… et le reste ?

Malheureusement, je constate que les discours écologiques se focalisent presque exclusivement sur un seul aspect, qui plus est hautement polémique auprès de certaines personnes (car la part de responsabilité de l’homme est loin de faire consensus) : le changement climatique. C’est d’autant plus vrai en cette période d’élections fédérales.

Seulement, pendant qu’on s’écharpe sur celui-ci, on passe presque complètement sous silence les autres problématiques environnementales, pourtant tout aussi cruciales à mon sens (et dont l’implication de l’homme est indéniable) : pollution des sols, pollution des eaux, micropolluants, déforestation, disparition d’espèces entières, pesticides, gaspillage alimentaire, espèces envahissantes… est-il vraiment nécessaire que je poursuive la liste ?

Une décharge sauvage dans une grotte (Wales, UK)

Une décharge sauvage dans une grotte (Wales, UK).
Photo libre de droits par v2osk sur Unsplash.

Des préoccupations inquiétantes et on ne peut plus tangibles, qui se produisent également chez nous — exemples à l’appui (pour la Suisse) :

Pourtant, les partis politiques en présence (et une bonne partie des mouvements écologistes) semblent n’avoir d’yeux que pour la réduction des émissions de gaz carbonique (dioxyde de carbone, CO2), le principal coupable du changement climatique. Sans pour autant accuser les partis et (futures) têtes dirigeantes de récupération politique fort opportuniste, je serais tout de même curieux de connaître ce qu’ils ont prévu pour résoudre — ou ne serait-ce qu’amoindrir — ces problématiques… Rien du tout ?

« Et si c'était un gros canular et qu'on créait un monde meilleur pour rien ? »

« Et si c’était un gros canular et qu’on créait un monde meilleur pour rien ? »
© Joel Pett, with his permission.

La réalité, dont quelques uns font mine d’ignorer, est que nous n’avons pas de planète de secours ! La Terre est notre seule demeure, et celle-ci est inlassablement maltraitée et surexploitée par ses résidents, aussi intelligents que destructeurs. On se tue à petit feu, on s’empoisonne, inéluctablement, pour le seul profit.

Et inutile de compter sur un éventuel « exode stellaire » salvateur ; la conquête de Mars serait certes un bel exploit technologique et humain, mais la triste réalité est que seule une poignée d’« élus » pourraient y résider, sur les milliards que nous sommes. Et ils ne pourront certainement jamais vivre guère mieux que sous cloche, car il est utopique de vouloir y reconstituer une atmosphère durable (sans champ magnétique, c’est peine perdue)…

Share Button

De l’importance des sauvegardes

S’il y a un aspect en informatique qui est souvent négligé par les utilisateurs, c’est bien la sauvegarde de leurs données.

Le meilleur antivirus du monde, le pare-feu le plus robuste ou le matériel le plus fiable du marché ne dispenseront jamais l’utilisateur de la plus élémentaire des sauvegardes !

Il y a un peu plus d’un an, j’ai entendu un homme se plaindre qu’il avait tout perdu suite à un « piratage » (quoi qu’il puisse réellement se cacher derrière ce terme). Comme vous pouvez vous en douter, il n’avait procédé à aucune sauvegarde, donc l’ensemble de ses fichiers a été irrémédiablement perdu : CV, lettres de postulation, photos et vidéos souvenirs, correspondances…

On l’oublie trop souvent, mais les périphériques de stockage ne sont pas éternels, même pour les meilleurs d’entre eux (et le RAID n’est pas une sauvegarde !). De plus, personne n’est à l’abri d’une catastrophe (foudre, incendie, inondation, …), d’un vol, d’une maladresse (fichiers effacés par mégarde) ou, comme dans l’exemple ci-dessus, d’un logiciel malveillant. La question n’étant pas de savoir si cela vous arrivera, mais quand cela vous arrivera (et ce sera certainement déjà trop tard pour vos fichiers).

Capture d'écran du site World Backup Day.

Capture d’écran du site World Backup Day.

La réalité est qu’on possède tous des fichiers à haute valeur sentimentale et irremplaçables tels que des photos, des vidéos, etc. Sans compter les éventuels documents administratifs et banquiers importants. Gardez à l’esprit que le matériel est remplaçable, pas les données !

Ainsi, prenez la peine de vous poser la question : si vous deviez perdre tous vos fichiers à l’instant, serait-ce supportable pour vous ?

Si la réponse est « non », alors prenez vos dispositions dès maintenant ! Rassurez-vous : la sauvegarde peut être quelque chose d’aussi basique que de copier manuellement ses fichiers sur une clé USB ou dans un espace de stockage en ligne (autrement dit, un « Cloud »). Idéalement, on utilisera toutefois un programme dédié à cette tâche – il en existe des gratuits – qui automatisera le tout, à intervalles régulières.

Quoi que vous choisissiez comme solution, n’oubliez pas de tester vos sauvegardes (contiennent-elles tous les fichiers désirés ? sont-ils exploitables ?) et de conserver au moins une copie à distance (par ex. au travail, dans un coffre à la banque, etc.) 😉

Mise à jour du 09.12.2019 : retrouvez une sélection de 5 logiciels gratuits de sauvegarde pour Windows dans cet article.

Share Button

Récupérer l’espace non alloué d’une clé USB

Dans certains cas (erreur de formatage, corruption…), il peut arriver que l’espace disque d’une clé USB (ou d’un autre périphérique de stockage) ne soit plus intégralement accessible sous Windows, même en la formatant ou en s’aidant de l’outil de gestion des disques.

Hélas, j’ai rencontré cette situation récemment avec une clé USB de 32 Go dont seuls 400 Ko étaient accessibles. L’espace non alloué était bien visible dans la gestion des disques, mais il m’y était impossible de faire quoi que ce soit pour le récupérer !

Gestion des disques

Oups. Et remarquez l’absence de la partition de 400 Ko…

Heureusement, tout n’était pas perdu : j’ai pu récupérer l’intégralité de l’espace disque à l’aide de l’utilitaire diskpart (livré en standard avec Windows) 😀

Pour ce faire, exécutez l’invite de commandes en tant qu’administrateur et entrez les commandes ci-dessous (en gras). Adaptez bien entendu le numéro du disque à votre situation et vérifiez attentivement, car toute modification est irréversible !

C:\Windows\system32>diskpart

Microsoft DiskPart version 6.1.7601
Copyright (C) 1999-2008 Microsoft Corporation.
Sur l'ordinateur : PC-DE-KEVIN

DISKPART> list disk

  N° disque  Statut         Taille   Libre    Dyn  GPT
  ---------  -------------  -------  -------  ---  ---
  Disque 0    En ligne        232 G octets      0 octets
  Disque 1    En ligne       1863 G octets      0 octets
  Disque 2    En ligne         30 G octets      0 octets

DISKPART> select disk 2

Le disque 2 est maintenant le disque sélectionné.

DISKPART> clean

DiskPart a réussi à nettoyer le disque.

DISKPART> create partition primary

DiskPart a réussi à créer la partition spécifiée.

DISKPART> exit

Quitte DiskPart...

Il ne vous reste plus qu’à formater le disque.

Share Button