La lumière blafarde frappe la tombe
Ramène son occupant dans notre monde
Libéré de la froide morsure de la mort
L’âme errante retrouve son corps
La Faucheuse ne peut plus le toucher
Sa destinée confinée à l’immortalité
Délivré de la pourriture inéluctable
On lui vouerait une existence délectable
Son passé effacé, ses souvenirs oubliés
Il aimerait se rappeler ceux qu’il a aimés
Dépouillé de son identité et sans avenir
Erre sans but celui qui ne peut mourir
Abhorré des vivants, rejeté par ceux qui dorment
Il aurait voulu à nouveau reposer sous l’orme
En des terres reculées à jamais il vagabonde
Aspirant à la quiétude des forêts profondes