Comment créer une adresse email avec votre propre nom de domaine (chez Infomaniak)

Photo par Brett Jordan sur Unsplash.

Photo par Brett Jordan sur Unsplash.

Vous souhaitez avoir votre adresse prenom@nom.ext ? C’est possible, (très) simple à mettre en œuvre et peu coûteux 🙂

Les avantages d’un tel choix sont nombreux : meilleur contrôle sur ses données, pas de publicités, possibilité de changer de prestataire sans perdre son adresse email, etc.

Si cela vous intéresse, alors je vous recommande la lecture de cet article très complet expliquant l’intérêt de cette démarche et la marche à suivre. Seulement, la partie pratique du tutoriel se focalise sur le vendeur de nom de domaines français Gandi, alors je vais vous expliquer ici comment procéder avec l’hébergeur suisse Infomaniak (article non-sponsorisé) !

L’offre d’Infomaniak

Pourquoi Infomaniak ? En plus d’être suisse (romand) et de jouir d’une excellente réputation (méritée !), les prestations incluses avec leurs noms de domaine sont loin d’être ridicules. Nous pouvons notamment citer :

  • Une adresse email incluse (c’est le but recherché) avec espace de stockage et alias illimités, agenda et carnet d’adresses, sans oublier la présence d’un répondeur automatique, de redirections, d’un filtre antispam, etc.
  • Une page Web personnelle gratuite avec un assistant de création intuitif (10 Mo max.)

En bonus, les .ch sont proposés à un des meilleurs prix du marché (8.87 CHF/an actuellement) !

Pour les étudiants : vous pouvez obtenir gratuitement un hébergement Mail + Web (25 adresses email, 20 sites Internet, 100 Go d’espace SSD) durant vos études (le nom de domaine restant à votre charge) !

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De l’importance des sauvegardes

S’il y a un aspect en informatique qui est souvent négligé par les utilisateurs, c’est bien la sauvegarde de leurs données.

Le meilleur antivirus du monde, le pare-feu le plus robuste ou le matériel le plus fiable du marché ne dispenseront jamais l’utilisateur de la plus élémentaire des sauvegardes !

Il y a un peu plus d’un an, j’ai entendu un homme se plaindre qu’il avait tout perdu suite à un « piratage » (quoi qu’il puisse réellement se cacher derrière ce terme). Comme vous pouvez vous en douter, il n’avait procédé à aucune sauvegarde, donc l’ensemble de ses fichiers a été irrémédiablement perdu : CV, lettres de postulation, photos et vidéos souvenirs, correspondances…

On l’oublie trop souvent, mais les périphériques de stockage ne sont pas éternels, même pour les meilleurs d’entre eux (et le RAID n’est pas une sauvegarde !). De plus, personne n’est à l’abri d’une catastrophe (foudre, incendie, inondation, …), d’un vol, d’une maladresse (fichiers effacés par mégarde) ou, comme dans l’exemple ci-dessus, d’un logiciel malveillant. La question n’étant pas de savoir si cela vous arrivera, mais quand cela vous arrivera (et ce sera certainement déjà trop tard pour vos fichiers).

Capture d'écran du site World Backup Day.

Capture d’écran du site World Backup Day.

La réalité est qu’on possède tous des fichiers à haute valeur sentimentale et irremplaçables tels que des photos, des vidéos, etc. Sans compter les éventuels documents administratifs et banquiers importants. Gardez à l’esprit que le matériel est remplaçable, pas les données !

Ainsi, prenez la peine de vous poser la question : si vous deviez perdre tous vos fichiers à l’instant, serait-ce supportable pour vous ?

Si la réponse est « non », alors prenez vos dispositions dès maintenant ! Rassurez-vous : la sauvegarde peut être quelque chose d’aussi basique que de copier manuellement ses fichiers sur une clé USB ou dans un espace de stockage en ligne (autrement dit, un « Cloud »). Idéalement, on utilisera toutefois un programme dédié à cette tâche – il en existe des gratuits – qui automatisera le tout, à intervalles régulières.

Quoi que vous choisissiez comme solution, n’oubliez pas de tester vos sauvegardes (contiennent-elles tous les fichiers désirés ? sont-ils exploitables ?) et de conserver au moins une copie à distance (par ex. au travail, dans un coffre à la banque, etc.) 😉

Mise à jour du 09.12.2019 : retrouvez une sélection de 5 logiciels gratuits de sauvegarde pour Windows dans cet article.

Récupérer l’espace non alloué d’une clé USB

Dans certains cas (erreur de formatage, corruption…), il peut arriver que l’espace disque d’une clé USB (ou d’un autre périphérique de stockage) ne soit plus intégralement accessible sous Windows, même en la formatant ou en s’aidant de l’outil de gestion des disques.

Hélas, j’ai rencontré cette situation récemment avec une clé USB de 32 Go dont seuls 400 Ko étaient accessibles. L’espace non alloué était bien visible dans la gestion des disques, mais il m’y était impossible de faire quoi que ce soit pour le récupérer !

Gestion des disques

Oups. Et remarquez l’absence de la partition de 400 Ko…

Heureusement, tout n’était pas perdu : j’ai pu récupérer l’intégralité de l’espace disque à l’aide de l’utilitaire diskpart (livré en standard avec Windows) 😀

Pour ce faire, exécutez l’invite de commandes en tant qu’administrateur et entrez les commandes ci-dessous (en gras). Adaptez bien entendu le numéro du disque à votre situation et vérifiez attentivement, car toute modification est irréversible !

C:\Windows\system32>diskpart

Microsoft DiskPart version 6.1.7601
Copyright (C) 1999-2008 Microsoft Corporation.
Sur l'ordinateur : PC-DE-KEVIN

DISKPART> list disk

  N° disque  Statut         Taille   Libre    Dyn  GPT
  ---------  -------------  -------  -------  ---  ---
  Disque 0    En ligne        232 G octets      0 octets
  Disque 1    En ligne       1863 G octets      0 octets
  Disque 2    En ligne         30 G octets      0 octets

DISKPART> select disk 2

Le disque 2 est maintenant le disque sélectionné.

DISKPART> clean

DiskPart a réussi à nettoyer le disque.

DISKPART> create partition primary

DiskPart a réussi à créer la partition spécifiée.

DISKPART> exit

Quitte DiskPart...

Il ne vous reste plus qu’à formater le disque.

Oui, les disques durs respirent !

Une erreur courante en informatique est de croire que les disques durs sont sous vide d’air à l’intérieur de leur boîtier hermétiquement scellé. La preuve invoquée en faveur de cette hypothèse farfelue ? Il y a des joints d’étanchéité et il est de notoriété publique qu’ouvrir un tel disque signe son arrêt de mort !

Malheureusement pour ceux qui pensent cela (oui, oui, j’en ai connus), je suis obligé de leur dire que c’est totalement archi-faux, comme l’indique naïvement le titre de ce billet.

Explications

Un disque dur quel qu’il soit n’est pas sous vide d’air, bien au contraire !

Vue d'ensemble de l'intérieur d'un disque dur

Les entrailles d’un disque dur…

La tête de lecture utilise l’air pour s’élever au dessus du plateau, pour ne pas le rayer. Sans air, la tête de lecture ne flotterait pas.

En effet, la tête de lecture « vole » actuellement à quelques nanomètres (!) au-dessus du plateau grâce au courant d’air généré par la rotation des disques (plusieurs milliers de tours par minute, je le rappelle). Exactement comme un aéroglisseur. Ce courant d’air peut d’ailleurs atteindre jusqu’à 250 km/h. Excusez du peu !

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De l’infinité des adresses IPv6

Cette publication provient de l’ancien blog. Je le republie ici, avec quelques modifications, car il est plus que jamais d’actualité.

Pour ceux qui ne savent pas, les adresses IPv6 devraient à terme remplacer celles en IPv4 – utilisées majoritairement actuellement. Point de cours réseau ici, mais sachez juste que les adresses IP sont des adresses (sic) qui identifient une machine sur un réseau informatique utilisant le protocole IP (tel qu’Internet). A titre d’exemple, une adresse IPv4 ressemble à cela : 65.125.87.8, tandis qu’une adresse IPv6 ressemble à ceci : 1fff:0000:0a88:85a3:0000:0000:ac1f:8001 (la faculté de mémorisation en prend un coup). Pour plus d’informations, je vous laisser consulter les très nombreux sites parlant de ce sujet, car ils s’y prendront bien mieux que moi.

Une adresse IPv4 est encodée sur 32 bits (232), ainsi le nombre d’adresses IPv4 disponible est de 4’294’967’296 (4 milliards et des poussières, un peu moins en réalité à cause de la fragmentation et des plages réservées/inutilisées). Cela peut paraître suffisant au premier abord, seulement, le nombre de machines connectées à Internet croît de manière fulgurante et, avec l’arrivée de la Chine et des périphériques mobiles fleurissants sur le net, on risque d’arriver gentiment à échéance ! Ce qui est déjà plus ou moins le cas en fait, mais les avis diffèrent grandement d’un expert à l’autre et deux écoles s’affrontent.

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