L’autohébergement : le vrai pouvoir de l’Internet

Depuis la récente affaire de l’arrêt brutal du service Google Reader (lecteur de flux RSS en ligne très utilisé), nous voyons fleurir sur le net des dizaines de scripts à héberger soi-même afin de remplir la même fonction… avec plus de contrôle de la part de l’utilisateur !

Il ne se passe pas un jour sans qu’un internaute se plaigne qu’un service X ou Y ferme sur Internet ou que ses droits sont constamment bafoués. C’est là tout le problème quand on confie ses données aveuglément à une société et qu’on repose sur ses services : la société éditrice est maître de vos données ! On ne le répétera jamais assez : vous (et vos données) êtes le produit qui permet aux entreprises de monétiser son service !

Au-delà de l’idéologie, la perte du contrôle sur vos données est un véritable problème : le jour où un service disparaît (comme Google Reader et tant d’autres pourtant forts utilisés), qu’une entreprise éditrice change de politique ou, pire, fait faillite, vous pouvez dire adieu à vos précieuses données ! Songez un instant à tous les services que vous utilisez et ce qu’impliquerait de voir son compte fermé du jour au lendemain… Les utilisateurs de feu MegaUpload s’en souviennent amèrement !

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De l’infinité des adresses IPv6

Cette publication provient de l’ancien blog. Je le republie ici, avec quelques modifications, car il est plus que jamais d’actualité.

Pour ceux qui ne savent pas, les adresses IPv6 devraient à terme remplacer celles en IPv4 – utilisées majoritairement actuellement. Point de cours réseau ici, mais sachez juste que les adresses IP sont des adresses (sic) qui identifient une machine sur un réseau informatique utilisant le protocole IP (tel qu’Internet). A titre d’exemple, une adresse IPv4 ressemble à cela : 65.125.87.8, tandis qu’une adresse IPv6 ressemble à ceci : 1fff:0000:0a88:85a3:0000:0000:ac1f:8001 (la faculté de mémorisation en prend un coup). Pour plus d’informations, je vous laisser consulter les très nombreux sites parlant de ce sujet, car ils s’y prendront bien mieux que moi.

Une adresse IPv4 est encodée sur 32 bits (232), ainsi le nombre d’adresses IPv4 disponible est de 4’294’967’296 (4 milliards et des poussières, un peu moins en réalité à cause de la fragmentation et des plages réservées/inutilisées). Cela peut paraître suffisant au premier abord, seulement, le nombre de machines connectées à Internet croît de manière fulgurante et, avec l’arrivée de la Chine et des périphériques mobiles fleurissants sur le net, on risque d’arriver gentiment à échéance ! Ce qui est déjà plus ou moins le cas en fait, mais les avis diffèrent grandement d’un expert à l’autre et deux écoles s’affrontent.

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Quelques fonctionnalités peu connues de VLC

VLC est un lecteur vidéo très utilisé principalement dans ce mode de fonctionnement. Mais saviez-vous qu’il a de nombreuses fonctionnalités supplémentaires ? Laissez-moi vous en présenter quelques unes.

Lire une vidéo YouTube

Si pour une raison ou une autre vous souhaitez lire une vidéo YouTube depuis un autre emplacement que le site officiel, cela tombe bien, car VLC peut lire directement des vidéos YouTube (ainsi que Dailymotion et probablement d’autres sites de partage de vidéos, mais je n’ai pas testé) !

Pour cela, cliquez sur « Média » dans le menu, puis sur « Ouvrir un flux réseau… ».

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Encoder ses DVD vidéos

Ce tutoriel est une republication d’un article paru sur l’ancien blog. Je le republie ici, avec quelques changements mineurs.

Introduction

Il existe bien entendu plusieurs méthodes pour encoder ses films sur DVD en DivX, Xvid ou tout autre format équivalent. Dans ce tutoriel, je vais m’attarder sur l’excellent logiciel FairUse Wizard, gratuit dans sa version de base qui convient tout à fait dans le cadre de ce tutoriel.

Évidemment, les films ainsi encodés doivent être utilisés dans le cadre familial et privé uniquement et en aucun cas diffusés illégalement à de tierces personnes. Dura lex, sed lex…

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Snippets Android (volume 1)

Autoriser l’installation de l’application sur la mémoire externe

Par défaut, l’application créée ne peut pas être déplacée sur la carte SD. Pour autoriser cette possibilité, ajouter la ligne suivante (en gras) dans le fichier Manifest :

<manifest xmlns:android="http://schemas.android.com/apk/res/android"
    package="monpackage"
    android:installLocation="auto"
    android:versionCode="1"
    android:versionName="1.0.0">

Plusieurs valeurs sont possibles, mais « auto » signifie que l’emplacement lors de l’installation sera défini par l’appareil et pourra être modifié manuellement par l’utilisateur s’il le désire. Tout est expliqué ici !

Attention : il y a des situations où il ne faut surtout pas autoriser l’installation sur une mémoire amovible (comme un service permanent) au risque d’avoir de sérieuses instabilités !

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