Optimiser son SSD sous Windows

Actuellement, les SSD sont très performants et de plus en plus fiables. Bien qu’ils soient encore onéreux, ils sont idéaux pour héberger le système d’exploitation, car très rapides et avec des temps d’accès proche de l’instantané ! A tel point qu’il est difficile ensuite de revenir aux traditionnels disques durs…

Photo par SamsungTomorrow (licence CC-BY-NC-SA).

Photo par SamsungTomorrow (licence CC-BY-NC-SA).

D’ailleurs, pensez à activer l’AHCI dans le BIOS avant l’installation du système, les transferts n’en seront que plus rapides (que ça soit avec un SSD ou un disque dur) 😉 Il est toujours possible de le faire après coup, mais il peut y avoir des problèmes en de rares occasions (dans ce cas, suivre ce tuto).

Toutefois, posséder un SSD ne suffit pas : il faut être prudent avec certaines fonctionnalités et changer certains réflexes acquis avec les HDD pour ne pas user prématurément les cellules du SSD !

En effet, c’est là le principal « point faible » des SSD (avec le prix)… bien qu’il faille relativiser : les premiers SSD « mourraient » certes prématurément et étaient, de ce fait, peu fiables.

Mais la situation actuelle est radicalement différente, comme en atteste cet article : il est possible d’écrire des dizaines de gigaoctets de données chaque jour pendant des années sans pour autant arriver à le « tuer » (de nombreux tests sur le net en témoignent).

Avant-propos

Le but de cet article est de proposer une liste d’astuces (en vrac) visant à limiter l’usure du SSD sous Windows sans pour autant sacrifier les performances !

L’article n’est pas là dans le but d’expliquer le fonctionnement d’un SSD ; pour cela, je vous conseille le dernier lien dans les sources et références 😉

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[.NET] Convertir un timestamp POSIX en date

Ceci est le tout premier article consacré à la programmation avec le Framework .NET.

Tous les codes donnés sont écrits en C#, mais peuvent être aisément convertis dans n’importe quel autre langage .NET de votre choix (VB.NET, C++/CLI, etc).

Préambule

On commence en douceur avec un snippet permettant de convertir un timestamp POSIX en date traditionnelle 😉

C’est toujours pratique de l’avoir sous le coude au cas où !

Qu’est-ce qu’un « timestamp POSIX » au fait ? C’est un nombre entier (codé sur 32 bits) représentant le nombre de secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970 00:00:00 UTC, comme décrit dans la norme POSIX.

Code

Ce snippet convertit ce timestamp sous forme de chaîne de caractères représentant l’équivalent en date et heure locales :

String POSIXTimestampToDate(String timestamp)
{
    DateTime date = new DateTime(1970, 1, 1, 0, 0, 0);

    date = date.AddSeconds(Double.Parse(timestamp)).ToLocalTime();

    return date.ToString();
}

Exemple

En bonus et en guise d’exemple, voici comment extraire la date d’installation de Windows en utilisant ce snippet (en effet, celle-ci est stockée dans le registre sous la forme d’un timestamp POSIX) :

using Microsoft.Win32;

String GetSystemInstallDate()
{
    String data = Registry.GetValue("HKEY_LOCAL_MACHINE\\Software\\Microsoft\\Windows NT\\CurrentVersion", "InstallDate", "").ToString();

    return POSIXTimestampToDate(data);
}

Exemple de la sortie d'une application affichant la date d'installation.

Exemple de la sortie d’une application affichant la date d’installation.

Extraire un Blu-ray en MKV et faire sauter la protection

Dans la continuité de cet article expliquant comment extraire (ripper) ses DVD, voici le tutoriel concernant les Blu-ray !

Le problème est qu’il existe peu d’outils gratuits pour extraire les vidéos d’un Blu-ray sous Windows. La difficulté est renforcée par le fait qu’ils sont protégés (par AACS), qu’il est nécessaire de faire « sauter » pour pouvoir le lire sur le support de notre choix (téléphone, tablette, console, etc). Heureusement, après de nombreuses recherches, j’ai trouvé mon bonheur et je vous partage la marche à suivre 😉

Logo du Blu-ray Disc

Cela s’écrit officiellement « Blu-ray Disc », casse comprise !

Avant-propos

L’objectif de ce tutoriel est d’extraire un Blu-ray protégé (film du commerce) et d’en faire un MKV brut, c’est-à-dire sans protection et dans la qualité d’origine (pas de réencodage), dans le but de pouvoir en faire une copie de sauvegarde ou le réencoder dans la résolution et le codec souhaités (cette étape ne sera pas expliquée) !

Comme les flux extraits (vidéos et audios) ne sont pas réencodés, vous avez la garantie d’avoir une qualité identique à celle présente sur le Blu-ray.

Par contre, ce ne sera pas une copie « parfaite », dans le sens où il manquera des titres et des langues dans le cadre de ce tutoriel. On embarquera juste le strict nécessaire. Mais dans le cas d’une sauvegarde, vous pouvez très bien tout extraire au sein du MKV (langues, sous-titres et vidéos) !

Il est inutile de préciser qu’un ordinateur performant est de rigueur. Dans cette situation, un processeur à plusieurs cœurs n’est pas de trop !

Un seul programme (gratuit) est utilisé : MakeMKV. Celui-ci peut donc « casser » la protection AACS (opération légale dans le cadre d’une copie privée) et extraire les flux sous forme d’un unique MKV (évidemment très lourd).

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